Les incendies dans les ateliers de confection indonésiens ont souvent fait la une de l'actualité cette année. Outre le coût humain évident, le coût financier peut également être important et nuire profondément à l'industrie indonésienne dans son ensemble en termes de réputation internationale et d'opportunités ultérieures. Il reste beaucoup à faire en Indonésie pour renforcer la prévention et la réponse aux incendies.
Dans l'ensemble, la deuxième visite d'évaluation de Better Work Indonesia a permis de constater une tendance encourageante à la baisse de la non-conformité pour la plupart des questions liées à la sécurité incendie. L'amélioration la plus frappante concerne l'évaluation des questions générales de santé et de sécurité au travail dans l'usine.
Les principales conclusions sont les suivantes :
Bien que la plupart des usines (62 %) disposent d'un nombre suffisant de sorties de secours, celles-ci n'étaient pas clairement indiquées dans 43 des 64 usines évaluées. De plus, ces sorties étaient soit inaccessibles, soit obstruées et/ou non verrouillées dans 39 usines.
40 usines (63 %) n'étaient pas en conformité avec les règles de stockage des produits chimiques et des substances dangereuses. Il convient toutefois de souligner que le stockage de produits chimiques et de substances dangereuses ne présente pas toujours un risque d'incendie direct. Le problème se pose le plus souvent lorsque des produits chimiques incompatibles sont stockés à proximité les uns des autres. Toutefois, seules 2 usines sur 25 ne sont pas conformes en ce qui concerne la protection des sources d'inflammation possibles.
30 usines ne disposaient pas d'un équipement de lutte contre l'incendie adéquat et 36 n'avaient pas de système de détection et d'alarme incendie. Toutefois, des exercices d'urgence périodiques ont été organisés dans toutes les usines sauf 3, et un nombre approprié de travailleurs ont été formés à l'utilisation du matériel de lutte contre l'incendie dans toutes les usines sauf 2.