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Les inspecteurs du MAST unissent leurs forces pour lutter contre le harcèlement sexuel

21 juillet 2020

Selon une étude de l'université Tufts aux États-Unis, lors du lancement du programme Better Work Haïti, environ un travailleur de l'habillement sur trois, dont une majorité de femmes, a signalé des problèmes de harcèlement sexuel sur son lieu de travail. Il s'agit d'une question notoirement difficile et délicate à mettre au jour lors des évaluations de conformité. Better Work Haiti a renforcé ses politiques de prévention du harcèlement sexuel en faisant connaître les types de comportement considérés comme du harcèlement, ainsi que sa politique de tolérance zéro. Tous les travailleurs et employeurs, y compris les cadres moyens et supérieurs, ont reçu une formation sur la conformité concernant cette politique de tolérance zéro et les méthodes de prévention du harcèlement sexuel.
En outre, des inspecteurs du travail se sont joints à ce groupe de stagiaires. Dans nos évaluations de 2019, 6 % des usines examinées ont indiqué que les travailleurs avaient été victimes de harcèlement sexuel.

"Les usines doivent s'assurer que les politiques de tolérance zéro contre le harcèlement sexuel sont bien communiquées et bien comprises par tous les travailleurs et qu'elles ne restent pas sur le papier et simplement affichées sur un tableau d'affichage." Pierre André, ouvrier d'usine

"Auparavant, un superviseur harcelait un travailleur. Le travailleur s'est plaint. La direction a constaté que c'était vrai et la personne a été licenciée". Un membre du comité bipartite

MESURES MISES EN ŒUVRE PAR BETTER WORK HAITI

♦ Le plan de formation du programme a été mis à jour pour inclure une formation trimestrielle sur la prévention du harcèlement sexuel et d'autres sujets liés au protocole de tolérance zéro ;
♦ Les usines ont reçu la politique de tolérance zéro en matière de harcèlement et ont lancé des campagnes de communication contre le harcèlement sexuel ;
♦ La formation aux compétences de supervision de Better Work a contribué à sensibiliser les superviseurs à cette question ;
♦ Les usines ont formé tous leurs employés sur ce qui constitue le harcèlement et les abus. Elles ont également revu leurs politiques en matière de harcèlement sexuel en consultation avec le comité syndical ;
♦ En établissant des politiques sur cette question, la direction de l'usine est désormais plus engagée dans la prévention du harcèlement sexuel et organise des formations internes pour les superviseurs ;
♦ Better Work a organisé un programme de formation sur le harcèlement sexuel intitulé "Respectful Workplace" avec d'autres partenaires nationaux pour discuter de la problématique de la réduction des cas de harcèlement sexuel.
les cas de harcèlement sexuel. Nous avons également discuté des possibilités et des actions pour surmonter ces problèmes, qui restent des obstacles évidents à l'autonomisation des femmes et au développement de leurs compétences sur le lieu de travail.

Les résultats suivants ont été partagés par les travailleurs après les sessions de formation et pendant les conseils avec les membres du Comité consultatif pour l'amélioration des performances (PICC) :
♦ Les travailleurs étaient plus enclins à signaler les cas de harcèlement sexuel ;
♦ Les travailleurs ont cité plusieurs cas dans lesquels les contrevenants avaient été licenciés par la direction ;
♦ Les travailleuses ont déclaré que les superviseurs étaient plus respectueux.

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