Il s'agit du 32e rapport de synthèse qui couvre les évaluations réalisées dans 393 usines. Les principales conclusions sont présentées ci-dessous :
Après une tendance à la baisse au cours de la période 2010-2013, les niveaux de conformité globaux ont légèrement augmenté au cours de la période de référence ;
Les dix principaux problèmes de non-conformité restent les mêmes que ceux des années précédentes et comprennent, entre autres, les heures supplémentaires et les problèmes liés à la sécurité et à la santé au travail. Bien que la résolution de certains de ces problèmes nécessite d'importants investissements en capital, nombre d'entre eux peuvent être résolus par la mise en place de systèmes complets de gestion de la sécurité et de la santé au travail.
La non-conformité en matière d'heures supplémentaires, qu'il s'agisse de faire des heures supplémentaires une exception ou de veiller à ce qu'elles ne dépassent pas 2 heures par jour, reste élevée, avec respectivement 94 % et 76 %. La non-conformité sur ce point est principalement due aux pratiques des usines ainsi qu'à la pression exercée par les acteurs tout au long de la chaîne d'approvisionnement.
♦ Une année de rapports publics a montré d'importantes améliorations, notamment en ce qui concerne les indemnités de licenciement, la préparation aux situations d'urgence et le paiement des primes. Les 21 questions critiques qui font l'objet d'un rapport public n'ont pas toutes donné lieu à des améliorations ; le programme continuera donc à mesurer les changements et à travailler avec ses partenaires pour en garantir l'impact.
Bien que les niveaux de conformité globaux montrent une légère augmentation, il y a des domaines où les changements sont positifs et négatifs. Les changements positifs sont le plus souvent dus à un plus grand engagement de la part de l'employeur pour améliorer les conditions de travail, à une plus grande coopération entre les travailleurs et la direction de l'usine et à un plus grand engagement ou une plus grande pression de la part de l'acheteur sur l'usine pour qu'elle procède à des changements.
Les changements négatifs peuvent être dus à un déclin de l'activité de l'usine, ce qui l'amène à ne plus accorder d'importance aux conditions de travail, à un changement de direction ou au fait que les conditions de travail ne sont pas prises en compte de manière durable.
Ce rapport montre également que les niveaux de conformité ont augmenté depuis le début du programme. Non seulement les niveaux de conformité globaux ont augmenté depuis 2001, mais les niveaux de conformité au niveau de l'usine lors des premières visites ont également augmenté considérablement, ce qui suggère qu'au fil du temps, la sensibilisation des usines aux conditions de travail s'est améliorée.